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mercredi 30 avril 2014

Senegal's Casamance MFDC rebels declare a ceasefire

Senegalese army (file photo) The army has been battling the rebels for more than 30 years

A top Senegalese rebel leader has declared a unilateral ceasefire, raising hopes of ending one of West Africa's longest-running conflicts.
Salif Sadio said he wanted to give the peace process initiated by President Macky Sall a chance.
Mr Sadio leads a rebel MFDC faction fighting for the southern Casamance region's independence since 1982.
A number of peace deals and ceasefires agreed in the past have failed to end the violence.
Thousands of people have been killed in the low-level conflict.
Tourist industry Mr Sadio told a local radio station that his decision to declare a ceasefire followed talks between the government and his Movement of Democratic Forces of Casamance (MFDC) group in Italy.
Both sides had agreed at the meeting to take steps to facilitate the peace process and end the suffering of people, correspondents say.
 A mine clearing expert in  Casamance (30 May 2011)  The government has been trying to clear the region of landmines
The rebels target the army and plant landmines in a region which once had a thriving tourist industry because of its beaches.
In May 2013, 11 demining experts hostage were taken hostage by the rebels. They were released about two months later.
A rival MFDC group signed a peace pact with the government in 2004.
Conflict first broke out over claims by the region's people that they were being marginalised by the Wolof, Senegal's main ethnic group.
Casamance, which is separated from the rest of Senegal by The Gambia, is home to numerous ethnic groups, including many Christians, while northern areas are dominated by three, largely Muslim communities.
map

mardi 29 avril 2014

Saudi Arabia warns pilgrims over coronavirus

Worshippers circle the Kaaba at the Grand Mosque in the holy Muslim city of Mecca, Saudi Arabia                                     Millions of Muslims travel to Mecca in Saudi Arabia every year
Health officials in Saudi Arabia have asked pilgrims visiting its holy sites to wear masks in crowded places to stop the spread of the MERS coronavirus.
A list of requirements issued by the health ministry also tells elderly people or those with chronic diseases to postpone their pilgrimage.
Thirty-eight people have died from the virus in Saudi Arabia.
Millions of Muslims from around the world are expected to take part in the Hajj this October.
Once a year, pilgrims make the journey to Mecca in Saudi Arabia and pray together before the Kaaba.
Muslims also travel to the site at other times, as well as visiting the Masjid Al-Nabawi, or Mosque of the Prophet, in Medina.
Health officials urged people taking part to maintain personal hygiene standards, use a tissue when sneezing and coughing, and have the necessary vaccinations.
The MERS (Middle East respiratory-syndrome) coronavirus emerged in the Arabian peninsula in September 2012 and is part of a large family of viruses, which includes the common cold and Sars (severe acute respiratory syndrome).
The World Health Organization has so far confirmed of a total of 80 cases of infection, including 44 deaths worldwide.
Saudi Arabia introduced requirements for polio immunisation certificates in 2006 after fears of a resurgence of the virus.

Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient
Description de cette image, également commentée ci-après
Particules de MERS-CoV mise en évidence par microscopie électronique à coloration négative.
Classification
Type Virus
Groupe Groupe IV
Ordre Nidovirales
Famille Coronaviridae
Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV pour Middle East respiratory syndrome coronavirus, anciennement NCoV pour novel coronavirus) est le nom d'un variant de coronavirus hautement pathogène découvert en 2012, provoquant en particulier un symptôme de pneumonie aiguë.

Symptômes

Les symptômes de l'infection par MERS-CoV peuvent être l'insuffisance rénale aiguë et une pneumonie aiguë sévère, qui aboutissent souvent à une issue fatale1. Chez les humains, le virus a un fort tropisme pour les cellules épithéliales bronchiques non ciliées, et il a été montré qu'il échappe facilement aux réponses du système immunitaire inné et perturbe la production d'interféron (IFN) dans ces cellules2,3.

Enjeux

Ce virus présente certaines caractéristiques pouvant le faire classer parmi les causes de maladies émergentes éventuellement susceptibles d'évoluer en pandémie1. L'OMS et de nombreux spécialistes l'ont donc rapidement ciblé dans leur veille écoépidémiologique.

Histoire

Selon les données épidémiologiques disponibles, ce variant de Coronavirus est apparu au Moyen-Orient dans la péninsule Arabique1.
Le premier cas humain identifié d'infection par ce virus l'a été chez un saoudien mort au début de 20124.
Ce virus est dit « nouveau » car au moment où il a été découvert (en 2012), il différait fortement des cinq autres coronavirus humains déjà découverts. Quatre de ces virus ne causent que de simples rhumes, anodins ; mais le cinquième est nettement plus pathogène ; c'est le virus du SRAS.
Chez les premiers malades identifiés, ce virus s'est montré très pathogène, ce qui explique la mise en place rapide d'un dispositif de veille et réponse épidémiologique international concernant cette souche de coronavirus.
La plupart des cas étaient situés dans la péninsule arabique, mais, le 8 mai 2013, un premier cas a été confirmé en France par le Centre national de référence de l’Institut Pasteur5,1, le ministère français de la santé affirme alors qu'il s'agit du seul cas confirmé en France tout en précisant que l'homme revenait d'un séjour à Dubaï6.
Le 12 mai un second cas était annoncé en France (le voisin de chambre du premier cas7). À peu près au même moment, deux autres décès étaient signalés dans la région d'Al-Hassa (Arabie saoudite)8. En juin 2013, lors d'une réunion d'urgence, l'OMS a déclaré : « Le nouveau coronavirus semble préférer la saison chaude (l'été) pour se répandre et contaminer ces hôtes. Sur la planète, on constate que celui-ci s'est facilement étendu (géographiquement et en une seule année) ; ce n'est plus seulement le Moyen-Orient qui en est affecté. Les voyageurs ne s'inquiètent pas assez du virus ; cela facilite l'évolution de la contagion et même une mutation. Les conséquences sont malheureusement observables sur notre carte de surveillance épidémiologique. Voilà que plusieurs pays d'Europe de l'Ouest sont touchés. Ce virus pourrait donc muter, s'adapter aux différents climats et différentes saisons. Ainsi, il provoquerait une véritable pandémie en se transmettant très facilement d'homme à homme. De plus, MERS-COV tue dans 1 cas sur 2 »[réf. nécessaire].
Premier cas humain identifié : Il s'agit d'un homme originaire du Qatar mort à Jeddah (Arabie saoudite) en juillet 2012, tombé malade après un voyage en Arabie saoudite, et ensuite diagnostiqué (en septembre 2012) mort de ce virus9)10,11. Ce cas a été rapporté par Ali Mohamed Zaki de l'Hôpital Soliman Fakeeh de Jeddah, sur ProMED-mail (le réseau international de veille sur les maladies émergentes12) le 15 septembre 20129. Le virus n'est pas encore identifié, mais au vu des symptômes, les experts évoquent rapidement la possibilité qu'il s'agisse d'un virus grippal d'un paramyxovirus ou d'un coronavirus. La piste du coronavirus est rapidement confirmée et l'information a rapidement été portée à la connaissance des réseaux de veille épidémiologique spécialisé dans la détection d'éventuelles maladies émergentes9, via les réseaux ProMed notamment12, puis de l'OMS et de l'OIE, de l'International society for infectious diseases (ISID13) et le réseau « Infectious Animal and Zoonotic Disease Surveillance » FAS, portail de l'ONG : Infectious Animal and Zoonotic Disease Surveillance et beaucoup d'autres de par le monde, puis par les médias.
Deuxième cas humain identifié : Il a été rapporté en septembre 2012 par l'agence anglaise de protection de la santé (United Kingdom's Health Protection Agency)14. C'est un homme, Qatari, de 49 ans tombé malade après un voyage en Arabie saoudite, et traité en soins intensifs dans un hôpital de Londres, porteur du même virus9. Au même moment d'autres cas possibles font l'objet d'enquêtes, et le degré de virulence et contagiosité du virus n'est pas encore clair9. Ce patient a été traité pour une maladie respiratoire, mais il a aussi développé une insuffisance rénale aiguë15.
En raison de son caractère hautement pathogène et des symptômes qu'il provoque, ce virus a été comparé dès les premiers rapports le concernant au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)4, avec suspicion d'une origine animale. Les deux premiers patients étant tombé malades à plus de 2 mois d'intervalle, on suppose que le premier n'a pas infecté le second, et qu'il doit exister un réservoir animal, comme cela est le cas avec la plupart des virus infectant l'Homme16.

Réactions de l'OMS

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu'elle était « engagé à caractériser davantage le nouveau coronavirus » et qu'elle a « immédiatement alerté l’ensemble de ses États-Membres. L'OMS coordonne le dispositif qui se met en place, et fournit des recommandations aux autorités sanitaires et aux organismes sanitaires spécialisés »17.
L'agence du Royaume-Uni pour la protection de la santé travaille au séquençage génétique de ce virus, à partir des ARN viraux obtenus à partir du patient du Qatar4,18.

Zoonose ?

Les virus de ce type sont fréquemment zoonotiques, c'est-à-dire que, comme les virus grippaux, ils peuvent à la fois infecter une ou plusieurs espèces animales et l'être humain et - au gré de certaines mutations - passer d'une espèce à l'autre, parfois en devenant inhabituellement pathogènes, par exemple parce que le système immunitaire du « nouvel hôte » n'y est pas adapté.
Dans ce type de circonstances, les écoépidémiologistes cherchent donc quelle peut être l'espèce réservoir (oiseau et/ou mammifère en général) et s'il existe des circonstances écoépidémiologique pouvant expliquer ou faciliter la diffusion d'un « nouveau » virus (maladie émergente), et s'il existe éventuellement un risque pandémique.
Le virologue Ron Fouchier, travaillant au centre médical Érasme de Rotterdam (Pays-Bas), spécialiste de virus respiratoires hautement pathogènes, a rapidement émis l'hypothèse que le virus pourrait avoir comme origine un virus infectant des chauves-souris16.
Un scientifique Saoudien ayant isolé ce virus lui a envoyé un échantillon du virus pour savoir s'il pouvait s'agir d'un paramyxovirus9. R. Fouchier lui a demandé s'il l'avait déjà testé comme potentiel coronavirus (ce qui est possible grâce à un test développé par le US CDC qui permet de tester tous les coronavirus connu)9. Durant le transfert du virus au laboratoire néerlandais de R. Fouchier, ce test a confirmé qu'il s'agissait effectivement d'un coronavirus. Fouchier, disposant du matériel nécessaire a néanmoins séquencé le génome de ce virus9. Il a aussi d'ailleurs fait breveter ce génome, malgré les protestations de responsables saoudiens qui n'avaient pas formellement autorisé le transfert initial du virus19.

Données épidémiologiques complètes

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2013). Pour l'améliorer, ajouter en note des références vérifiables ou les modèles {{Référence nécessaire}} ou {{Référence souhaitée}} sur les passages nécessitant une source.
Nombre de cas confirmés
  •      Plus de 50 cas
  •      Plus de 5 cas
  •      Plus de 1 cas
Une nouvelle forme de coronavirus émerge vers l'Arabie Saoudite en septembre 2012. En février 2013, le premier foyer « familial » est confirmé au Royaume-UniManchester chez un patient ayant récemment voyagé au Moyen-Orient et au Pakistan, c'était le 10e cas au niveau mondial20. Le fils de cet homme a ensuite contracté le virus, ce qui a fourni la première preuve solide de la transmission interhumaine21,22. Le père est mort le 19 février 201323,24.
En juin 2013, l'OMS déclare que « le risque de transmission inter-humaine est certaine. Ce coronavirus se transmet localement entre hommes ». Le 25 juin 2013, « Genève s'attend de pied ferme à voir apparaître le nouveau coronavirus » (a informé l'OMS).[réf. nécessaire] Début juillet, L'OMS déclare son inquiétude concernant le pèlerinage de la Mecque qui doit bientôt débuter (septembre-octobre 2013), craignant ainsi une importante propagation du MERS-CoV à l'échelle mondiale. L'OMS organise un Comité d'Urgence le 9 juillet 2013 (le premier depuis l'annonce de la première pandémie du XXIe siècle; celle du virus H1N1 de 2009). Le même jour, l'OMS souhaite renouveler ce Comité d'Urgence (qui fut finalement un échec en termes de débat)[réf. nécessaire]. Toutes ces informations étaient déjà connues. Le même jour[Quand ?], Les Émirats arabes unis annoncent un premier cas confirmé de coronavirus, un homme âgé de 82 ans actuellement hospitalisé, selon l'agence de presse officielle WAM.[Passage à actualiser][réf. nécessaire] Le citoyen émirati ayant contracté le virus souffre d'un cancer et est actuellement soigné dans un hôpital de la capitale, indique l'autorité sanitaire d'Abu Dhabi dans un communiqué tard jeudi, précisant qu'il s'agit du premier cas recensé dans les Émirats.[Passage à actualiser] Le second Comité d'Urgence de l'année se déroule le 17 juillet 2013[réf. nécessaire]. L'organisation mondiale de la santé déclare le 28 juillet que 90 cas ont été recensés.[réf. nécessaire] À cette date, les victimes s'élèvent à 46.[réf. nécessaire] D'ailleurs, un nouveau décès lié au coronavirus en Arabie saoudite, le 26 juillet 2013, pousse les autorités à être encore plus vigilants. Désormais, l’OMS conseille aux voyageurs présentant les symptômes d’une infection respiratoire sévère de subir un dépistage le plus rapidement possible. L'Organisation mondiale de la santé estime fin juillet 2013 que le MERS, qui peut provoquer de la fièvre, une toux et une pneumonie, n'avait pas atteint un potentiel pandémique et pourrait tout simplement disparaître. Mais l'OMS redoute une accentuation du phénomène alors que des centaines de milliers de musulmans se rendent en Arabie saoudite durant le mois de ramadan, en cours, pour l'oumrah, un pèlerinage qu'ils peuvent effectuer à tout moment de l'année.[réf. nécessaire]
Le 2 août 2013, 3 nouveaux cas sont recensés en Arabie saoudite (portant à 74 le nombre d'infectés dans ce pays depuis l'apparition du nouveau coronavirus) et (le même jour), l'OMS commence à penser que l'Arabie saoudite serait sa source et son point d'origine; ce qui expliquerait depuis le début le nombre accru de cas dans cette zone géographique.[réf. nécessaire] L'état du second patient français reste sérieux, il est toujours hospitalisé à Lille au 21 août 2013 mais ce dernier n'est plus atteint par le MERS-CoV.[Passage à actualiser][réf. nécessaire] L'origine du MERS-CoV, les chauve-souris, est confirmée le 23 août 2013 par les experts de l'OMS.[réf. nécessaire] Le 29 août, l'OMS dresse un bilan au niveau mondial, la barre des 100 cas est dépassée pour atteindre 104 cas confirmés dont 49 mortels.[réf. nécessaire]
[style à vérifier] Le 5 octobre, après un mois de silence, 6 nouveaux cas sont confirmés en Arabie Saoudite.

Pays touchés

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2013). Pour l'améliorer, ajouter en note des références vérifiables ou les modèles {{Référence nécessaire}} ou {{Référence souhaitée}} sur les passages nécessitant une source.
Au 5 octobre 2013, 10 pays restent touchés par MERS-CoV et l'on constate plus qu'une légère aggravation des chiffres mensuel (uniquement concernant l'Arabie Saoudite). Malgré l'apparition de quelques cas dans ce pays il y a peu de temps, MERS-CoV semble avoir été presque totalement éradiqué au Moyen-Orient (depuis plus d'un mois) :
Au Moyen-Orient 
  • Arabie saoudite (Pays le plus touché) = 89 cas confirmés / 42 décès (prouvés scientifiquement)
  • Jordanie = 2 cas confirmés / 2 décès (prouvés scientifiquement)
  • Emirats Arabes = 3 cas confirmés / 0 décès
  • Émirats arabes unis = 2 cas confirmés / 1 décès (prouvé scientifiquement)
  • Qatar = 3 cas confirmés / 1 décès
  • Tunisie = 2 cas confirmés / 1 décès (prouvé scientifiquement)
En Europe 
  • Grande-Bretagne = 3 cas confirmés / 2 décès (prouvés scientifiquement)
  • Allemagne = 1 cas confirmé / 0 décès
  • France = 2 cas confirmés / 1 décès (prouvé scientifiquement)
  • Italie = 3 cas confirmés / 0 décès
Dans le monde 
Total (des cas et des décès) sur l'ensemble de la planète = 136 cas confirmés / 58 décès scientifiquement prouvés

Origine

De récentes études ont montré que le gène d'un virus connu pour infecter des chauves-souris du genre pipistrellus ne diffère du NCoV que de 1,8 %25. Plus de 50 espèces de chauves-souris porteuses du gène pipistrellus dans la péninsule Arabique et l'utilisation d'eau de grotte et de guano de chauve-souris, suggère fortement qu'il peut être le réservoir zoonotique pré-crossover.
Fait intéressant, des études récentes ont montré que NCoV peut à la fois infecter des chauve-souris et des lignées de cellules porcines en plus de cellules humaines, ce qui suggère que le récepteur cellulaire pourrait être conservé entre ces espèces.
Cette propriété indiquerait une barrière faible pour la transmission entre les hôtes du virus26,27.

En France

En 2013, deux premiers cas détectés d'infection par le « nouveau coronavirus » hautement pathogène ont été détectés en France.
Tous deux ont été trouvés dans le Nord Pas-de-Calais le 7 mai chez un patient masculin de 65 ans revenant d'un voyage en Arabie saoudite (dans l'est du royaume) Puis le 12 mai 2013 chez un patient qui avait partagé la chambre d'hôpital du premier (fin avril 2013), avant que son infection ne soit connue, ce qui a justifié la mise en place d'un dispositif d'enquête et d'épidémiosurveillance avec l'Institut de veille sanitaire et sa cellule régionale, l’Institut Pasteur et l'ARS Nord–Pas-de-Calais, sous l'égide du ministère de la Santé et de la Direction Générale de la Santé (DGS). Un numéro vert d'information grand public a été ouvert28 (valable pour toute la France). Le 4 juillet 2013, on apprend par une porte-parole de l'AFP que l'état de santé du second patient (hospitalisé à Lille en France) reste toujours critique mais très stationnaire. Le même jour, on apprend un nouveau décès en Grande-Bretagne.
Les deux patients ont été hospitalisés et mis en quarantaine au CHRU de Lille où ils ont dû être placés sous assistance respiratoire ("extra-corporelle" pour le 1er cas suite à une défaillance respiratoire29), alors que leurs proches ou les personnes avec lesquels ils ont eu des contacts récents étaient recherchés. Ces derniers ont reçu l'interdiction de se rendre dans des lieux publics ou de recevoir de la visite et l'ARS (Agence Régionale de Santé) les contacte deux fois par jour pour vérifier qu'ils ne développent pas de symptômes de la maladie.
Selon le professeur Arnaud Fontanet (Chef de l'unité des maladies émergentes à l'Institut Pasteur), il existe de « grandes similitudes » entre cette infection et le Sras (« dans les deux cas, les symptômes sont respiratoires et la transmission s'exerce par voie respiratoire et par contact rapproché ».

Transmission et contagiosité

L'OMS ne dispose pas d'assez d'informations pour parvenir à des conclusions certaines sur le mode et la source de transmission du coronavirus, mais estimerait d'après l'analyse des cas d'Arabie saoudite que la transmission nécessite un contact proche et prolongé avec une personne déjà malade. Toutefois, en juin 2013, la mortalité est estimée à 65%1.

Saudi Mers death toll passes 100

Man wears mouth and nose mask in the Red Sea coastal city of Jeddah. 27 April 2014 There is growing concern in Saudi Arabia about the spread of Mers
Saudi Arabia says more than 100 patients infected with the Mers coronavirus have now died since the outbreak began in 2012.
The health ministry said another eight deaths occurred on Sunday, taking the toll to 102.
The acting health minister says three hospitals in Riyadh, Jeddah and Dammam have been designated specialist centres for treating Mers.
Mers causes symptoms including fever, pneumonia and kidney failure.
The rate of infections is increasing and the World Health Organization (WHO) has offered to help Saudi Arabia investigate infection patterns.
The Saudi health ministry reported the latest deaths in a statement late on Sunday.
Among the victims were a child in the capital, Riyadh, and three people in the western city of Jeddah.
The ministry said it had detected a total of 16 new cases of Mers (Middle East Respiratory Syndrome) over the past 24 hours.
Acting health minister Adel Fakieh said the three hospitals designated as specialist centres for Mers treatment can accommodate 146 patients in intensive care.
On Saturday, Egypt recorded its first case - a 27-year-old man who had recently returned from Saudi Arabia.
Correspondents say many Saudis have voiced concerns on social media about government handling of the outbreak.
Last Monday, Saudi health minister Abdullah al-Rabiah was sacked without explanation as the Mers death toll climbed.

lundi 28 avril 2014

Babacar Justin NDiaye 27 04 14

I caught Ebola in Guinea and survived

An Ebola survivor sitting down

The number of people who have contracted the Ebola virus in Guinea, according to the World Health Organization, has risen to 208 - and 136 of them have died. About half of these cases have been confirmed in a laboratory - earlier cases were not tested.
There is no cure for Ebola but with early medical support some people's bodies are able to develop antibodies to fight it off.
One survivor, who asked not to be named, told the BBC his story.

Testimony:

The symptoms started with headaches, diarrhoea, pains in my back and vomiting.

None of us could sleep - we thought we would never make it to the morning”
The first doctor I saw at a village health centre said it was malaria - it was only when I was brought to a special unit at the hospital in [the capital] Conakry that I was told I had the Ebola virus.
I felt really depressed - I had heard about Ebola so when the doctors told me, I was very scared.
I tried to be positive - I was thinking about death, but deep inside I thought my time had not come yet and I would get over it. That's how I overcame the pain and the fear.
Doctors from the charity Medecins Sans Frontiers (MSF) were here to comfort me and give their moral support. I tried to stay positive although I was scared when I saw my relatives dying in front of me.
There was a moment when I thought I might die when I lost two of my uncles and their bodies were taken away.
On that night none of us could sleep - we thought we would never make it to the morning.
Some doctors from MSF came to collect and wrap the bodies and sterilise the area. It all happened in front of us.
MSF staff carry the body of a person killed by Ebola in Guekedou - 1 April 2014 People moving the bodies of those killed by Ebola wear protective clothing
A short while after I was admitted to the hospital for treatment I started feeling better, step by step.
'Shook my hands' At first I was scared to eat as I thought I would be sick but after a while I took a few drops of water and realised it was OK and the diarrhoea gradually stopped as well.

Ebola virus disease (EVD)

Ebola virus
  • Symptoms include high fever, bleeding and central nervous system damage
  • Fatality rate can reach 90%
  • Incubation period is two to 21 days
  • There is no vaccine or cure
  • Supportive care such as rehydrating patients who have diarrhoea and vomiting can help recovery
  • Fruit bats are considered to be the natural host of the virus
The doctors would come to see me and ask questions and one day nearly all my answers were "no" - the doctors were pleased and I realised that I would make it.
That was a very powerful feeling for me.
It was a great feeling when I walked out of the hospital.
We had a little celebration with the doctors, all the nurses and the people who had been waiting for me.
They took pictures of me, they shook my hands - I saw that they felt safe touching me and I realised I was better. I was really happy on that day. Now I feel good although I sometimes get some pain in my joints.
I prefer not be identified in the media - many people are aware that I had the disease but many others are not.
We have been through difficult times - people were afraid of us.
You know about African solidarity - usually when someone dies people visit you but when we lost one and then two, three, four members of our family, nobody came to visit us and we realised we were being kept at bay because of fear.
It gets even worse if everybody hears about your condition on the radio and television.
Health workers teach people about the Ebola virus and how to prevent infection, in Conakry, Guinea - 31 March  2014 People in Guinea are poorly informed about the virus
Even people close to us, neighbours and relatives, are met with suspicion when they mention they know us.
Immediately the other person takes two or three steps back for fear of contracting the virus. People are very poorly informed about the disease.

Nine people in my family had the virus in total. My wife and my cousin survived too, so it is the three of us out of nine.
We were very affected by the deaths of our relatives but we were also relieved that not all of us had died.
It would have been such a catastrophe if we had all passed away.
This was a lesson on a spiritual level and it has changed the way I look at life.
The short time we spent in hospital has really transformed us. I feel lucky. I feel very happy to be alive.
This interview was featured on Newsday on the BBC World Service.

dimanche 27 avril 2014

13 téléphones cultes qui ont marqué les années Nokia

Fin d’une époque : les terminaux de la célèbre marque finlandaise passent dans le giron de Microsoft. L’occasion pour 01net d’évoquer avec nostalgie certains mobiles qui ont fait l'histoire de Nokia

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Que ceux qui n’ont jamais eu de Nokia dans la poche lèvent le doigt. Pendant plusieurs décennies, la finlandais a régné en maître sur le marché des téléphones mobiles. Mais l’arrivée d’Apple et de Google a marqué le début de sa déchéance sur ce secteur. L’histoire des mobiles Nokia s’est achevée aujourd’hui 25 avril, alors que sa division Services et Terminaux est absorbée par Microsoft. 01net a souhaité revenir sur les temps forts de cette épopée high-tech en images, avec quelques mobiles et smartphones qui ont certainement été vos compagnons de nombreux mois. 

1987 // Le premier Nokia vraiment mobile

En 1987, Nokia crée le Cityman, le premier téléphone vraiment mobile, car il tient dans la main ! Bon, ça restait une sacrée brique de 800 grammes, soit huit fois plus d'un iPhone 5s . Il fonctionnait sur les réseaux NMT (Nordic Mobile Telephony), une technologie cellulaire pré-GSM déployée dans les pays scandinaves. L’un de ses premiers utilisateurs a été Mikhail Gorbatchev, à l’occasion de la visite d’un salon high tech en Finlande. Depuis, ce modèle avait gagné son surnom : le « Gorba ».  

1992 // Le 1011, le premier mobile qui permet d'envoyer des SMS

Un mythe ! Le 1011 est le tout premier téléphone à la norme GSM commercialisé, et le tout premier aussi à permettre l'envoi des SMS. Lancé en 1992, il ne pesait « que » 475 grammes, un poids qui provenait principalement de sa batterie nickel-cadmium, évidemment bien moins efficace que les batteries aux ions lithium d’aujourd’hui. On ne pouvait téléphoner que pendant une heure et demie, avant de devoir chercher une prise électrique. 

1996 // Le « Matrixphone »

Nous sommes en 1996, le 8110 est le téléphone le plus tendance. Pour une bonne raison : ce téléphone mobile haut de gamme était le premier à disposer d’un clapet qui glisse par-dessus le clavier. Ce qui permettait d’amener le micro plus près de la bouche et donnait l’occasion de faire un geste très cool. Suffisamment en tous les cas pour être sélectionné par les réalisateurs du film Matrix : eh oui, quand Neo est au boulot et qu’il reçoit un coup de fil de Morpheus, il décroche sur un Nokia 8110.

1996 // Le Communicator, l'ancêtre du smartphone

C’est également en 1996 que sort le fameux Nokia Communicator, l’ancêtre du smartphone, qui va vite devenir le compagnon indispensable des cadres et dirigeants aux agendas chargés. A première vue, on dirait qu'il s'agit juste d'un gros téléphone mobile. Erreur : il peut s’ouvrir comme une huitre et révèle alors un clavier complet et un grand écran (noit et blanc) de 4,5 pouces. Le monde de la communication s’ouvrait enfin à l’homme d’affaires connecté: téléphone, fax, SMS, accès Internet, carnet d’adresses, calculatrice, etc. Avec ça, on passait un peu pour James Bond !

2000 // Le 3310, le carton absolu

Le Nokia 3310 a été l’un des téléphones les plus populaires au monde, et demeure aujourd'hui certainement le plus célèbre du constructeur finlandais. Bi-bande 900/1800, compact, peu lourd (133 grammes), forme légèrement arrondie, écran 5 lignes, il avait tout pour plaire et est devenu rapidement un objet culte. Environ 126 millions d’exemplaires ont été écoulés jusqu’en 2006, date d’arrêt de production. Et impossible de compter le nombre d'heures perdues par ses utilisateurs sur Snake...
A noter que les nostalgiques peuvent encore en acheter un auprès de Lëkki, qui les recycle !

2002 // Le premier mobile sous Symbian

Le 7650 n'a pas eu le même succès que le 3310 mais marque une étape importante dans l'histoire de la téléphonie mobile : celle de la douce transition vers les smartphones. Cet appareil est le premier a embarquer l'OS Symbian, qui équipera tous les futurs smartphones de la marque durant de longues années. Et il embarque aussi, une première sur un Nokia, un appareil photo, de 0,3 Megapixels seulement !

2003 // Le téléphone le plus vendu au monde

On ne le connait pas très bien dans nos contrées, mais le Nokia 1100 est à ce jour le téléphone le plus vendu au monde. Ce mobile était destiné aux pays émergents, des marchés dans lesquels Nokia a toujours été très présents. Ultrabasique et peu cher, il a été vendu à plus de 250 millions d'exemplaires !

2003 // Le flop Ngage

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Etait-ce un téléphone ou une console de jeux ? Les deux à la fois. La Ngage était un gros pari pour la firme, qui souhaitait entrer de plain pied dans l'univers des jeux vidéo. Pari raté, notamment d'un point de vue ergonomique : le téléphone était mauvais -les micros étaient placés sur la tranche, par exemple- et changer de cartouche de jeu relevait du calvaire, puisqu'il fallait enlever la coque arrière puis la batterie pour atteindre le module. Autre menu souci : après une première série de jeux, les développeurs ont fui la console, dont la logithèque est restée, du coup, bien maigre...  Seuls deux millions d’exemplaires ont pu être vendus.

2004 // Le premier Nokia tactile

Ce drôle d'OVNI est la première tentative de téléphone tactile de Nokia. Le 7710 avait un immense écran de 640 x 320 pixels, et c'est au stylet qu'on le contrôlait. Il disposait aussi d'un Symbian (Series 90) très complet pour l'époque. Cela ne l'empêchera pas de connaître l'échec. 

2007 // Le mobile qui a tenu tête à l'iPhone

Lancé la même année que le premier iPhone, le N95 lui tiendra tête avec force. Pas tactile, assez classique d'un point de vue design, il combine toutefois de nombreux avantages : contrairement à l'iPhone, il est 3G et celle-ci se démocratise enfin, grâce à l'arrivée des forfaits illimités. Il a aussi un meilleur appareil photo et des fonctions multimédias avancées dont l'iPhone ne dispose pas encore. 

2009 // Le N97, un ratage tactile

Deux ans après le premier iPhone, Nokia commence a subir les effets de la transformation forcée du marché vers des mobiles à grand écran tactile. Son N97 tente de combiner le meilleur des deux mondes en proposant un écran tactile et un clavier complet. Seul souci : il est buggué jusqu'à l'os. Il symbolise aussi un certain déclin de la marque... 

2011 // Le N9 ou La renaissance avortée

Le système Symbian n'a pas réussi à prendre le virage du tactile, désormais dominé par l'iPhone et les mobiles sous Android. Alors Nokia tente de se refaire avec un autre OS, Meego. Le N9 est un excellent terminal et Meego un système prometteur. Mais patatras, la firme se rapproche au même moment de Microsoft et abandonne Meego pour se concentrer sur Windows Phone.

2011 // La saga continue... avec Microsoft

Toujours en 2011, un mobile quasi-identique au N9 est lancé. A une petite différence près : il tourne sous Windows Phone 7.5. Le Lumia 800 est le premier d'une gamme dont le destin est désormais entre les mains de Microsoft

samedi 26 avril 2014

Senegal's ex-president Wade returns ahead of son's graft trial
Reuters

DAKAR (Reuters) - Senegal's former President Abdoulaye Wade returned to the West African country late on Friday amid tight security at the airport, two days later than planned due to flight problems that his party blamed on the government of successor Macky Sall.
Wade's return was delayed after his hired jet was stuck in Morocco, prompting accusations from the opposition Senegalese Democratic Party (PDS) that the flight had been refused permission to land in Dakar on Wednesday.
A government spokesman denied that authorization for Wade's jet to land had been refused, saying no request had been received ahead of time.
Wade, 87, has been living in France for the past two years since his election defeat. A Reuters witness at the airport said he declined to use the airport VIP lounge after disembarking, choosing instead the exit like other passengers.
His return has heightened tensions in one of Africa's most stable democracies. His son Karim faces corruption charges.
Police dispersed hundreds of Wade's supporters who gathered at Dakar airport to welcome him on Wednesday. Outside Dakar’s main university, pro-Wade students threw rocks at police and they responded with tear gas.
Wade waved to several hundred supporters who had turned out at the airport to welcome him, chanting "Gorgui" "Gorgui" meaning the old man as he is called in the local Wolof dialect. At his party headquarters, some 4,000 partisans had blocked a main thoroughfare, chanting and dancing.
"I'm back because I know what problems the people of Senegal are facing, together we will find solutions," Wade told the crowd that had waited until the early hours of Saturday.
Wade's party heads to local elections in June looking to capitalize on frustration at stubborn unemployment under his successor, Macky Sall.
Wade decided to come back after authorities decided last week to press ahead with his son's trial in June. Local media see Wade's return as a way to put pressure on Sall's government before the trial.
"The government has arrested several directors, ministers and people close to me, alleging that they have stolen billions and have hidden the money outside the country, but there are no billions hidden anywhere," he said.
His son Karim is accused of illegally amassing a fortune of $1.4 billion when he was a powerful minister during his father's government, running the ministries in charge of infrastructure, international cooperation, energy and air transportation.
In an interview with French newspaper Le Monde this week, Wade accused Sall of organising a witch hunt against his son in an effort to eliminate Karim as an opponent for 2017 elections.

jeudi 24 avril 2014

Le Conseil des Ministres du jeudi 24 avril 2014

Le Conseil des Ministres s’est réuni, le jeudi 24 avril 2014, au palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de son intervention, le Président de la République a adressé à la Communauté chrétienne ses meilleurs vœux, à l’occasion de la célébration de la fête de Pâques, moment de communion, de ferveur religieuse, mais surtout de remerciements et de prières pour un Sénégal de paix et de prospérité.
Au titre de sa communication du jour, le Chef de l’Etat a abordé dans un premier volet, la question des nouvelles perspectives de développement de l’entreprenariat et de l’auto-emploi, en rapport avec la mise en route des dispositifs de financements émergents de l’économie nationale.
A ce titre, il a rappelé tout l’intérêt qu’il porte, à l’amélioration du système de financement de l’économie. Sous ce rapport, le Président de la République a invité le Gouvernement à traiter cette question en priorité, avec notamment l’opérationnalisation définitive des établissements financiers publics créés, à cet effet (FONSIS, FONGIP, BNDE).
Ces trois instruments nouveaux et complémentaires de financement, sont appelés à devenir de véritables moteurs d’investissements pour accompagner l’expansion des PME/PMI, la relance de la croissance et la promotion de l’emploi.
Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Gouvernement d’intensifier les interventions de la Caisse de Dépôt et de Consignations (CDC) et de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS), en vue d’un financement plus efficace des secteurs du logement social et de l’investissement local.
Concernant le vote récent de la loi fixant le capital minimum de la Société à Responsabilité (SARL) à 100 000 FCFA, le Président de la République s’est félicité de l’initiative, avant d’engager le Gouvernement à saisir et à exploiter cette nouvelle opportunité.
En termes de potentialités induites, il a cité entre autres, le développement accru de l’entreprenariat, des PME/PMI et de l’auto-emploi, particulièrement dans les secteurs de l’Agriculture, de l’Artisanat, de la Pêche, du Commerce et des Technologies de l’Information et de la Communication.
Concluant sur le premier volet de sa communication, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à préparer un projet de loi de développement des PME et de modernisation de l’économie, qui sera la traduction de la politique de l’Etat envers les PME, qui doivent être positionnées en véritables moteurs de croissance économique et de création d’emplois durables.
Le Président de la République a abordé dans un deuxième point de sa communication, la modernisation et le développement de l’artisanat national.
A ce propos, il a demandé au Gouvernement d’accélérer la mise en œuvre du Programme spécial de Développement de l’Artisanat national (PSDA), dans la perspective de placer ce secteur au centre du renouveau industriel et productif du Sénégal.
Dans cet esprit, il a invité le Gouvernement à poursuivre la réhabilitation et l’équipement des zones de développement artisanal (ZODAR), des sites d’exportation et de commercialisation artisanale (SECA), outre la réhabilitation et la construction de villages artisanaux.
Le Chef de l’Etat a, enfin, engagé le Premier ministre à intensifier la mise en œuvre effective du projet du Mobilier national, visant à compter de l’exercice budgétaire 2014, à accorder une forte part de la commande publique à nos artisans, menuisiers et ébénistes.
Evoquant la question de la protection des enfants et de promotion de l’enfance, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’accélérer l’exécution du Projet d’appui à la Modernisation des Daara (PAMOD), financé par la Banque islamique de Développement (BID).
Dans le même ordre d’idées, il a invité le Gouvernement à poursuivre le travail entamé avec les Chefs religieux, les maîtres coraniques, les parents et les partenaires, afin d’assurer la qualité de l’offre éducative et l’amélioration du cadre des daara.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, engagé le Gouvernement à réaliser l’objectif « zéro abri provisoire », à travers l’intensification des constructions scolaires.
Il a aussi préconisé la mise en œuvre, dans les meilleurs délais, de la Stratégie nationale de Promotion de l’Enfant (SNDE), cadre de référence pour l’exécution cohérent des actions de l’Etat dans ce domaine.
Dans sa volonté de promouvoir une société inclusive, basée sur l’équité et l’égalité des chances pour tous les enfants, le Président de la République a informé le Conseil de sa décision d’inviter, le samedi 03 mai 2014, au palais de la République, cent vingt (120) enfants, d’origines sociales diverses et en provenance de toutes les régions du Sénégal.
Cette rencontre symbolique, appelée « Fête des enfants au Palais », placée sous le sceau de l’excellence et de la citoyenneté, rentre dans le cadre du renforcement de l’ancrage dans nos valeurs culturelles, la promotion de valeurs de la République et le raffermissement de la solidarité nationale.
Le Premier Ministre a présenté au Conseil une communication portant compte-rendu des activités gouvernementales, en mettant l’accent, entre autres, sur :
  • la réunion interministérielle consacrée à la relance économique ;
  • la réunion technique sur la situation des chantiers de l’Etat ;
  • la réunion sur la commande publique.
Sur ce dernier point, le Premier Ministre a indiqué que dans le but d’une dynamisation de l’activité économique, par une injection de flux financiers dans les petites et moyennes entreprises concernées, il a été décidé de mettre en place auprès de certains ministères, un dispositif d’accompagnement pour assurer une plus grande diligence et une efficacité accrue dans les procédures de passation des marchés.
Le Ministre, en charge du Bureau du Suivi opérationnel du Sénégal Emergent (BOS) a fait au Conseil le point sur le processus de mise en place du projet d’appui au suivi et à l’opérationnalisation du Fonds d’Appui au BOS.
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté au Conseil une communication portant sur l’état d’avancement du Programme 300 forages multi villages. Il a, à ce titre, indiqué qu’à ce jour pour 2014, vingt-huit (28) ouvrages de captage ont pu être réalisés (15 forages, 13 prises), soit un taux d’exécution de 38 % sur les prévisions annuelles.
Le Ministre a relevé, en récapitulatif, une exécution globale du Programme ayant permis les réalisations suivantes :
  • ouvrages de captage, 100 réalisés ;
  • ouvrages de stockage, 80 réalisés ;
  • réseaux de conduite, 72 systèmes multi villages réalisés.
Le Ministre de l’Energie a entretenu le Conseil de l’état des réalisations des projets d’électrification rurale. Le Ministre a ainsi révélé que dans une période de trois mois, 12.000 foyers seront raccordés dans la zone nord.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication au Conseil, portant sur l’état d’avancement des préparatifs de la prochaine campagne agricole. Concernant la filière arachidière, le Ministre a confirmé la mise à disposition depuis le 22 avril 2014, de l’ensemble des facteurs de production (semences, matériels agricoles, etc.)
Le Ministre a, par ailleurs, souligné qu’une participation décisive de l’Agriculture dans la perspective d’un taux de croissance élevé, nécessite une contribution majeure de la filière riz et de l’horticulture, dans la production agricole globale. Pour le riz spécifiquement, le Ministre a rappelé les objectifs fixés à 900 mille tonnes, contre un peu plus de 400 mille tonnes, produites en 2013.
A la suite, le Chef de l’Etat a repris la parole pour réitérer sa volonté de rendre le pays autosuffisant en riz. Il a félicité le Ministre pour le travail important effectué, en particulier pour la mise en place, dans un délai record, des intrants (semences et engrais) dès la mi-avril.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
  • Monsieur Ibrahima NDIAYE, Ingénieur de Conception en Génie civil, est nommé Directeur général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal), en remplacement de Monsieur Oumar SY ;
  • Monsieur Ibrahima NIANE, Ingénieur énergéticien, est nommé Directeur de l’Electricité au Ministère de l’Energie ;
  • Madame Oumou Khaïry Diao DIOP, Economiste, est nommée Directeur de la Stratégie et de la Réglementation au Ministère de l’Energie ;
  • Madame Aminata Ndoye TOURE, Ingénieur géologue, est nommée Directeur des Hydrocarbures au Ministère de l’Energie ;
  • Madame Aïssatou Alima Sambou THIAM, Economiste, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Energie ;
  • Monsieur Amadou NDIAYE, Ingénieur en Génie civil, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Energie

mercredi 23 avril 2014

Senegal police disperse crowds as ex-president's return delayed

Reuters
DAKAR (Reuters) - Senegalese police dispersed hundreds of supporters of former President Abdoulaye Wade who gathered at Dakar airport on Wednesday to welcome him back two years after losing power, but his return was delayed after his flight was stuck in Morocco.
The return of Wade, whose son Karim is awaiting trial on corruption charges, is eagerly awaited by his Senegalese Democratic Party (PDS), which heads to local elections in June looking to capitalize on frustration at stubborn unemployment under his successor President Macky Sall.
Wade, 87, launched a scathing attack on Sall's economic and political record this week and said his return would galvanize the PDS, which had been leaderless in his absence. Wade had been expected to touch down at around 1400 GMT but a party spokesman said his flight had not been given permission to land.
Police with batons and plastic shields jostled with Wade's supporters as they pushed them back from the airport, making several arrests.
Thousands of PDS supporters later gathered outside the party's headquarters in central Dakar, some waving placards reading 'Movement to Liberate Karim'. Authorities turned down a request from the PDS to hold a rally to mark Wade's return.
"President Wade's plane has not received authorization to take off from Morocco to come to Senegal," Oumar Sarr, coordinator of the PDS, told Reuters, condemning the decision to ban the rally. "It is really a breach of democracy and our constitution."
Presidential spokesman Souleymane Jules Diop denied that authorization for Wade's jet to land had been refused, adding that no such request had been received by the airport in the last 48 hours.
President Sall's government has pursued Karim Wade on allegations of corruptly amassing a fortune while a 'super-minister' in charge of several portfolios in his father's cabinet. A court decided last week he would stand trial in June and some Senegalese media have billed Wade's return as an effort to put pressure on the government ahead of this.
Outside Dakar's main university, pro-Wade students threw rocks at police and they responded with tear gas, witnesses said.
In an interview with French newspaper Le Monde this week, Wade accused Sall of organizing a witch hunt against his son in an effort to eliminate Karim as an opponent for 2017 elections.
Wade said he remained in France for the past two years to allow Sall's government to run out of steam.
Many ordinary people in Senegal say Sall's drive to tackle corruption and improve governance has failed to provide jobs and economic growth in the former French colony of 13 million people.
"I came to welcome back my president," said Diagna Diage, 45, a Wade supporter waiting near the airport. "The new government, it is just wasting time. The road we are standing on now, Wade's government built that."
(Reporting by Diadie Ba, Emma Farge and Bate Felix; Writing by Daniel Flynn; Editing by Bate Felix)

Senegal's exile ex-president comes home to support son

AFP
Former Senegalese President Abdoulaye Wade gives a press conference in Dakar, on May 25, 2012
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Former Senegalese President Abdoulaye Wade gives a press conference in Dakar, on May 25, 2012 (AFP P …
Dakar (AFP) - Senegal's former president Abdoulaye Wade will make a controversial return to his homeland on Thursday -- a day later than planned -- after his plane was held up in Morocco, with supporters claiming foul play by his political rivals.
Wade, who held power from 2000 to 2012, was expected in Dakar on Wednesday for his first trip back to the west African nation since he moved to France after a bitter defeat to arch rival and current leader Macky Sall.
He was forced to delay his homecoming to Thursday afternoon after his flight was grounded in Morocco, a move his aides blamed on authorities in Senegal.
The government rejected the accusation, accusing Wade of playing politics.
But a Moroccan aviation source said Wade's plane had been grounded in Casablanca and was waiting for an "indispensible" green light from Senegal to continue to Dakar.
Wade, 87, is deeply divisive figure whose attempt to extend his mandate in 2012 sparked widespread unrest across Senegal, with violent and at times deadly demonstrations in Dakar plaguing the run-up to the election.
The country's new authorities have gone after his son Karim, accusing him of using corrupt means to acquire a fortune of 117 billion CFA francs (178 million euros, $246 million) when he was a so-called "super minister" in his father's cabinet.
Karim Wade, 45, whose wealth includes land in Dakar, a fleet of luxury cars and media and finance companies operating across Africa, has been on remand in Dakar for a year and is due to be tried in June.
The elder Wade, who has been living in self-imposed exile in the French town of Versailles, has scrapped several planned homecomings in the past.
"Wade is a father. He has a duty to come and back his son," the retired statesman's spokesman told AFP.
He added that, as secretary general of the Senegalese Democratic Party (PDS), which is due to contest upcoming local elections, Wade was obliged to return in a show of support for its candidates.
The former head of state had been expected to begin a PR offensive in support of his son soon after his arrival, with a party meeting he has vowed to hold despite it being banned over fears it will spark public disorder.
"We're not changing our plans. We're going to the meeting. Hopefully everyone will come to the meeting," Wade told radio station RTI before boarding his plane for Dakar, adding that he had no intention to "destabilise" Senegal.
- Wounded by Wade's exit -
PDS supporters had gathered along the main route from central Dakar to the airport and the few party officials who had been granted access to the building itself waited outside the main terminal.
Wade's spokesman Serigne Mbacke Ndiaye said his arrival was now scheduled for 1500 GMT Thursday.
In an interview on Monday with French daily newspaper Le Monde, Wade said his successor's government was waging a "witch hunt" against him and his allies.
"Macky Sall has used the idea of battling corruption to fight Karim, to convict him, to take away his civil rights so he won't stand in 2017," said the former president.
Senegal is due to hold local elections on June 29, with the PDS wounded by its leader's exit, despite still holding a majority of the west African country's regions.
"The PDS has been weakened by the absence of a leader capable of uniting everyone, even if it remains the majority party," Wade told Le Monde.
"I'm past being of an age where political ambition is important to me. I'm no longer interested in running for a position of power in Senegal, but that doesn't mean I've quit politics."
Seydou Gueye, a spokesman for Sall's Alliance for the Republic, told a local radio station that "we would have liked to welcome him as a former head of state (but) he has decided to opt for a political return".
"No one gets to destabilise the state," Gueye added.